‘’La santé pour tous, la faim pour personne’’ – Guidés par notre vision, nous faisons le choix d’une croissance inclusive et d’une utilisation responsable des ressources pour aider les personnes et la planète à prospérer. Le respect des droits de l’Homme et du droit du travail est un élément essentiel de notre conception du développement durable.
Contribuer au développement durable est plus qu’un engagement, c’est un élément central de notre stratégie d’entreprise. Conformément aux Objectifs de développement durable (ODD) mondiaux des Nations Unies – qui changent la donne en vue de relever les immenses défis du développement durable – nous nous sommes fixé des objectifs ambitieux. Par exemple, pour n’en nommer que quelques-uns, nous visons à donner accès à la planification familiale moderne à 100 millions de femmes dans les pays à revenu faible et intermédiaire d’ici 2030, et à atteindre la neutralité carbone sur nos sites en 2030.
Transparence et Responsabilité
Nous voulons être jugés sur l’efficacité avec laquelle nous atteignons nos objectifs. Nous mettons en place une gouvernance forte, basée sur la responsabilisation de chacun et la transparence, pour que toutes les équipes de Bayer soient associées à nos ambitions.
Dès lors, tous nos objectifs de développement durable sont intégrés dans la façon dont nous prenons nos décisions, et également pris en compte dans le calcul de la rémunération variable de tous les responsables, y compris les membres du Directoire.
De plus, nous avons confié à un Conseil de Développement Durable, formé de personnalités indépendantes, la mission de déterminer de façon critique et constructive les points d’amélioration de l’ensemble de notre organisation.
Respecter et promouvoir les droits de l’Homme et le droit du travail
Le respect des droits de l’Homme est une question qui va au-delà des activités propres à notre entreprise, il doit s’étendre à l’ensemble de nos relations d’affaires et leurs chaînes de valeur.
Il est clair que, bien que beaucoup ait déjà été accompli en matière de droits de l’Homme, il reste encore beaucoup à faire, pour nous et pour l’ensemble de la communauté mondiale. Chez Bayer, nous travaillons à l’amélioration continue de nos pratiques dans notre propre sphère d’influence. Par exemple en luttant contre le travail des enfants chez nos fournisseurs et en développant auprès d’eux une sensibilisation décuplée aux risques de non-respect des droits de l’Homme, grâce à des évaluations complètes de ces risques.
Le développement durable et les droits de l’Homme font partie des responsabilités du Président du Directoire de Bayer, ce qui illustre notre niveau d’engagement à l’égard de cette question très importante.
Début 2020, nous avons clairement exprimé notre soutien à l’initiative de la Commission Européenne concernant la gouvernance durable des entreprises, y compris le devoir de vigilance en matière de droits de l’Homme. L’initiative de l’UE nous donne un formidable élan et un cadre règlementaire afin de développer et d’assurer la protection et la promotion des droits de l’Homme.
Les Principes directeurs des Nations Unies relatives aux entreprises et les droits de l’Homme établissent des normes mondiales indispensables pour prévenir et traiter les risques que peuvent représenter les activités économiques pour les droits de l’Homme. Bayer soutient fermement ces principes et continue de préconiser leur adoption dans le milieu des affaires. Nous pensons que la réglementation de l’UE devrait s’aligner sur les principes directeurs des Nations Unies, car c’est la meilleure voie pour encourager et permettre aux entreprises d’améliorer la vie des humains sur terre.
Impliquer les partenaires commerciaux et les fournisseurs
Chez Bayer, nos activités en matière de droits de l’Homme sont fondées sur le devoir de vigilance en matière de droits de l’Homme décrite dans les principes directeurs des Nations Unies. Nous avons précisé les modalités de notre entier soutien aux droits de l’Homme dans notre Politique Droits de l’Homme, qui est applicable à l’échelle mondiale.
Nous attendons de nos partenaires commerciaux et de nos fournisseurs qu’ils respectent les droits de l’Homme, tels que définis dans notre ‘’Code de déontologie des fournisseurs’’, qui comprend également des exigences de mise en œuvre dans leurs propres chaînes d’approvisionnement. Nous vérifions la mise en œuvre de notre ‘’Code de déontologie des fournisseurs’’ au moyen d’évaluations en ligne ou de vérifications sur place effectuées par des experts indépendants. En cas de résultats ne répondant pas à nos exigences, nous accompagnons nos fournisseurs dans leurs axes d’amélioration, et nous mettons fin à nos relations si ces axes ne sont pas appliqués.
Nous avons un réseau d’environ 97 000 fournisseurs directs (en 2020). Ce volume montre l’énorme influence que des entreprises telles que Bayer peuvent exercer en vue d’améliorer le respect des droits de l’Homme sur une très vaste échelle. Toutefois, notre champ de responsabilité dépend de notre réelle capacité d’influence, qui diminue au fur et à mesure que l’on remonte dans la chaîne d’approvisionnement.
Protéger les enfants
Le risque de violations des droits de l’Homme pose un défi particulier à Bayer dans la chaîne d’approvisionnement en semences, au-delà de nos fournisseurs directs. L’accent est mis ici sur le risque de travail des enfants. Ainsi, nous avons travaillé efficacement à la mise en œuvre d’un programme complet de protection des enfants en Inde, au Bangladesh et aux Philippines (les pays dans lesquels nous avons identifié un risque important d’infractions liées au travail des enfants dans le cadre de notre évaluation des risques). Le programme comprend :
- La sensibilisation des communautés locales et des agriculteurs au travail des enfants
- Un programme complet de surveillance sur le terrain
- L’interdiction contractuelle du travail des enfants, assortie de mesures incitatives et de sanctions pour les agriculteurs
- Le dialogue avec les parties prenantes pour améliorer continuellement le programme
- Un meilleur accès des enfants à l’éducation grâce à l’initiative « Apprendre pour la vie » (seulement en Inde).
Malgré nos propres efforts, il serait irréaliste d’imaginer qu’une seule entreprise peut assumer la responsabilité de dizaines de milliers de parties contractantes. Mais la complexité des chaînes d’approvisionnement mondiales ne doit pas servir d’excuse à une approche de « laisser-faire » concernant le respect des droits de l’Homme. Il est essentiel que l’initiative de la Commission Européenne sur la gouvernance durable des entreprises soit bien calibrée. Les actions bien intentionnées comportent souvent le risque d’un cadre peu pratique créant des obstacles bureaucratiques sans impact tangible. Si en revanche le cadre devient trop général, ce qu’il faudra éviter, les droits de l’Homme risquent de devenir une considération secondaire.
Nous sommes conscients de notre responsabilité et faisons tout ce que nous pouvons pour mettre en œuvre en permanence Les Principes directeurs des Nations Unies concernant les entreprises et les droits de l’Homme de manière complète et durable dans nos activités – aujourd’hui et dans les décennies à venir.