D’une centaine d’éoliennes en 2000 à aujourd’hui, le parc éolien français est passé, grâce au politique publique de soutien, à 11.800 MW fin 2016, soit 3,9% de la production électrique française, comme le précise l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans son étude publiée le 19 septembre dernier.
L’étude rappelle les grandes étapes de la politique de soutien depuis 2000. Malgré des résultats encourageants, la filière éolienne n’a donc pas atteint les objectifs de déploiement prévus dans les programmations pluriannuelles des investissements (PPI) qui se sont succédés. De fait, pour conduire à une politique de changement, on a davantage assisté à une accumulation de modifications réglementaires, trop souvent inadéquats malgré les efforts de simplifcation.
Avec pourtant une fiscalité bien spécifique les outils de planification pour les collectivités locales (zones de développement et schémas régionaux de l’éolien) et la mise en œuvre, à partir de 2015, « de mesures favorisant la participation des citoyens et des collectivités locales dans les projets éoliens, la politique publique a contribué à redynamiser certains territoires ruraux, » souligne l’étude.
Pour atteindre les objectifs 2023 et 2030, le rythme annuel d’installations devra être affirmé et même dépassé celui de 2016, indique l’Ademe. Les acteurs de la filière vont devoir relever à la fois des défis technologiques et logistiques pour aboutir simultanément à une hausse des facteurs de charge, mais aussi collaborer plus étroitement avec les collectivités.
Référence :
www.ademe.fr/etude-filiere-eolienne-francaise-bilan-prospective-strategie