Le transport ferroviaire est un enjeu national, donnons-nous de la visibilité, de la continuité et de la cohérence : Investissons pour l’avenir !
Pouvez-vous en quelques mots nous présenter votre syndicat et ses missions ?
Voies ferrées de France est le syndicat de spécialité de la FNTP regroupant les entreprises de travaux de voies ferrées. Cela représente 39 entreprises, 7200 salariés, un chiffre d’affaires d’environ 1 300 M€ en France et 480 M€ à l’international. La profession se caractérise par de très importants investissements en matière d’engins de travaux (trains de travaux, machines spécialisées…). Créé en 1935, notre syndicat a pour mission d’étudier les questions techniques et professionnelles intéressant les travaux de voies ferrées et de proposer toute mesure ou réforme pouvant améliorer cette indus trie tout en répondant pleinement aux besoins des services publics compétents.
Quelles sont les grandes évolutions de la profession, en général et techniquement ?
Notre profession doit relever le défi de la rénovation du réseau ferré national. La quantité de travaux augmente pour faire face à ce défi et parallèlement, nous devons réduire l’impact de nos travaux sur la circulation des trains. Pour cela, nous innovons dans nos méthodes et investissons dans des engins encore plus performants. Autre défi, les travaux liés aux projets de transport du Grand Paris. La profession se prépare. Nous devrons proposer les solutions techniques les mieux adaptées au contexte.
Au niveau règlementaire, est-ce suffisant aujourd’hui face à l’Europe ?
L’Europe ferroviaire se construit. Les réglementations européennes et nationales se multiplient et se complexifient. Il est parfois difficile d’y voir clair.
Quelle est votre politique au niveau de la gestion du patrimoine et des nouveaux projets ?
Le transport ferroviaire est un enjeu national. Il est question d’investissement pour l’avenir. Il faut de la visibilité, de la continuité et de la cohérence. Il faut investir sur le long terme. Cela est vrai pour le réseau national comme pour les réseaux de transports urbains.
Quel est l’impact de la baisse des dotations pour votre secteur d’activité ?
Notre secteur est impacté par la baisse des dotations aux collectivités locales dans le domaine des transports urbains. Les projets porteurs d’avenir ont du mal à se concrétiser et l’activité est actuellement très faible.
Existe-t-il un site ou un chantier qui vous paraisse exemplaire en matière d’attention et d’entretien portés aux réseaux ferrés ?
Tous les chantiers hautement mécanisés de régénération de voies sont impressionnants.