La Coupe du monde de football 2022 aura lieu au Qatar !
Tout a été dit et reproché à Doha : le climat, la corruption, les droits de l’Homme, l’empreinte écologique.
La durabilité est au cœur de la planification de la Coupe du monde 2022. L’un des huit stades est entièrement recyclable et démontable, une première pour un événement sportif majeur. D’autres stades sont construits à l’aide de composants modulaires, ce qui réduit la taille de la capacité après l’événement. Le Qatar fera don des 170 000 à 200 000 sièges modulaires aux pays ayant besoin d’infrastructures sportives après la manifestation. Cela laisse au Qatar des installations propres à être utilisées après 2022, tout en contribuant au développement sportif mondial.
La Coupe du monde de football se tiendra bien à Doha du 21 novembre au 18 décembre 2022.
Il y fera 20 degrés.
Le Qatar sait s’adapter en entendant les critiques et profitera de l’événement pour moderniser socialement le pays. L’Organisation internationale du travail est déjà présente à Doha, tout comme Amnesty International et Human Rights Watch. C’est ce qui a été fait notamment sur le droit des travailleurs, avec l’abandon de la kafala, ce système de parrainage ancestral, comme la multiplication de conférences nationales pour mettre en place les bribes d’un droit du travail, phénomène, rappelons-le, jusque-là inexistant dans l’ensemble de la région.
Concernant l’enquête pour corruption liée à l’attribution de la Coupe du monde, il faut laisser faire la justice. Depuis le début, le Qatar coopère avec l’investigation menée par Michaël Garcia en mettant à sa disposition l’ensemble des dossiers demandés.
Il faut en finir au plus vite avec des débats stériles :
on ne peut plus jouer avec le Golfe en tentant chaque jour des opérations de déstabilisation permanente qui pourront, si ces pays sont fragilisés, et l’on parle de l’ensemble de ces derniers, avoir des conséquences aussi majeures pour nous en termes d’économie, d’énergie que de sécurité.
La Coupe du monde 2022 doit être un moment de fête, et non une nouvelle guerre à front ouvert. C’est aussi la première Coupe du monde organisée dans un pays arabe. Le football est fédérateur et unit les peuples. Des amitiés se noueront et les gens auront l’occasion de dépasser les stéréotypes et d’améliorer les compréhensions culturelles.
Ne privons pas cette région depuis trop longtemps dans la tourmente d’une possibilité de fierté, de résilience, et de succès d’estime et de regain de popularité.
Le Qatar s’est engagé à faire de cette coupe du Monde, un vecteur formidable pour atteindre durant les années qui suivent son objectif de 2030:
« Qatar’s National Vision 2030 »
Le Journal Général de l’Europe s’engage à suivre l’avant, le pendant et surtout l’après Coupe du Monde 2022, afin de relayer auprès des institutions, des Pays membres et de tous les Européens, les avancées du Qatar face aux chalenges qui l’attendent.
David DUBOIS
Directeur du Journal Général de l’Europe