Près de 300 employés d’Airbus en France ayant perdu leur emploi à cause de la pandémie de COVID-19 recevront une aide européenne globale de 3,7 millions d’euros.
Mercredi, le Parlement a approuvé la demande de soutien de la France au titre du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation pour les travailleurs licenciés (FEM). Les députés ont reconnu que « dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les restrictions en matière de déplacements adoptées dans le monde entier ont entraîné un effondrement général du transport aérien commercial, notamment du secteur des vols de passagers, et que, d’après Airbus, ce secteur ne parviendra pas à se rétablir entièrement avant 2025 ».
La demande concerne au total 508 travailleurs déplacés dont l’activité a cessé, et que la France s’attend à ce que 297 des bénéficiaires éligibles totaux fassent usage des mesures. L’aide contribuera principalement à financer des formations et primes à la création d’entreprise.
Le coût total estimé des mesures de soutien s’élève à 4,4 millions d’euros, dont le FEM couvrira 85% (3,7 millions d’euros). Airbus fournira le montant restant (0,7 million d’euros).
Le rapport de Valérie Hayer (Renew Europe, FR) a été adopté par 655 voix, 23 contre et 14 abstentions. Le conseil a d’ores et déjà approuvé les mesures le 4 février dernier.
Contexte
En vertu du nouveau règlement du FEM pour la période 2021-2027, le Fonds continuera à soutenir les travailleurs et les indépendants dont l’activité a cessé. Les nouvelles règles permettent de soutenir davantage de personnes touchées par la restructuration de leur emploi ou secteur: tous les types d’événements de restructuration majeurs et inattendus sont éligibles au soutien, notamment les conséquences économiques de la crise de COVID-19 ainsi que les tendances économiques plus larges comme la décarbonation et l’automatisation. Les États membres peuvent solliciter un financement européen lorsqu’au moins 200 travailleurs perdent leur emploi au cours d’une période de référence spécifique.